![]() |
|
![]() |
François-Pierre-Guillaume Guizot Cours d'histoire moderne.
|
||||||
![]() |
||||||||
|
||||||||
![]() |
||||||||
Index | Table
analytique | Leçon II | Leçon
III | Leçon IV | Leçon
V | Leçon VI | Leçon
VII
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.PREMIÈRE LEÇON.Objet du cours. – Histoire de la civilisation européenne.
– Rôle de la France dans la civilisation de l'Europe. –
Que la civilisation peut être racontée. – Que c'est
le fait le plus général de l'histoire. – Du sens
usuel et populaire du mot civilisation. – Deux faits principaux
constituent la civilisation: 1º le développement de la société,
2º le développement de l'individu. – Preuves de cette
assertion. – Que ces deux faits sont nécessairement liés
l'un l'autre. – La destinée de l'homme est-elle contenue
toute entière dans sa condition actuelle ou social? – Que
l'histoire de la civilisation peut être considérée
et présentée sous deux points de vue. – Quelques
mots sur le plan du Cours. – De l'état actuel des esprits
et de l'avenir de la civilisation. IIe LEÇON.Objet de la leçon. – Unité de la civilisation ancienne.
Variété de la civilisation moderne. – Sa supériorité.
– État de l'Europe à la chute de l'Empire romain.
– Prépondérance des villes. – Tentative de
réforme politique par les empereurs. – Rescrit d'Honorius
et de Théodose II. – Puissance du nom de l'Empire. –
L'Église chrétienne. – Les divers états par
où elle avait passé au cinquième siècle.
– Les clergé dans les fonctions municipales. – Bonne
et mauvaise influence de l'Église. – Les Barbares. –
Ils introduisent dans le monde moderne le sentiment de l'indépendance
personnelle et le dévouement d'homme à homme. –
Résumé des divers élémens de la civilisation
au commencement du cinquième siècle. IIIe LEÇON.Objet de la leçon. – Tous les divers systèmes prétendent
à la légitimité. – Qu'est-ce que la légitimité
politique? – Coexistence de tous les systèmes de gouvernement
au cinquème siècle. – Instabilité dans l'état
des personnes, dans les propriétés, dans les institutions.
– Il y en avait deux causes, l'une matérielle, la continuation
de l'invasion; l'autre morale, le sentiment égoïste d'individualité
particulier aux Barbares. – Les principes de civilisation ont
été le besoin d'ordre, les souvenirs de l'Empire romain,
l'église chrétienne, les Barbares. – Tentatives
d'organisation par les Barbares, par les villes, par l'église
d'Espagne, par Charelmagne, Alfred. – L'invasion germaine et l'invasion
arabe s'arrêtent. Le régime féodal commence. IVe LEÇON.Objet de la leçon. – Alliance nécessaire des faits et des doctrines. – Prépondérance des campagnes sur les villes. – Organisation d'une petite société féodale. – Influence de la féodalité sur le caractère du possesseur de fief, et sur l'esprit de famille. – Haine du peuple pour le régime féodale. – Le prêtre pouvait peu pour les serfs. – Impossibilité d'organiser régulièrement la féodalité. - 1º point d'autorité forte, 2º point de pouvoir public, 3º difficulté du système fédératif. – L'idée du droit de résistance inhérente à la féodalité. – Influence de la féodalité, bonne pour le développement de l'individu, mauvaise pour l'ordre social. Ve LEÇON.Objet de la leçon. – La réligion est un principe
d'association. – La coaction n'est pas de l'essence du gouvernement.
– Conditions de la légitimité d'un gouvernement;
1º le pouvoir aux mains des plus dignes; 2º le respect de
la liberté des gouvernés. – L'Église étant
un corps et non une caste a rempli la première de ces conditions.
– Des divers modes de nomination et d'élection en vigueur
dans son sein. – Elle a manqué à l'autre condition
par l'extension illégitime du principe de l'autorité,
et par l'emploi abusif de la force. – Mouvement et liberté
d'ésprit dans le sein de l'Église. – Rapports de
l'Église avec le princes. – L'indépendance du pouvoir
spirituel posée en principe. – Prétentions et efforts
de l'Église pour envahir le pouvoir temporel. VIe LEÇON.Objet de la leçon. – Séparation des gouvernans
et des gouvernés dans l'Église. – Influence indirecte
des laïques sur le clergé. – Le clergé recruté
dans tous les états de la société. – Influence
de l'Église sur l'ordre public et sur la législation.
– Son système pénitentiaire. – Le développement
de l'esprit humain est tout théologique. – L'Église
se range en genéral du côté du pouvoir. - Rien d'étonnant;
les religions ont pour but de régler la liberté humaine.
– Divers états de l'Église du cinquème au
douzième siècle. - 1º L'église impériale.
- 2º L'église barbare; développement du principe
de la séparation des deux pouvoirs; de l'ordre monastique. -
3º L'église féodale; tentatives d'organisation; besoin
de réforme; Grégoire VII. - 4º L'église théocratique.
– Renaissance de l'esprit d'examen; Abailard. – Mouvement
des communes. – Nulle liaison entre ces deux faits. VIIe LEÇON.Objet de la leçon. – Tableau comparatif de l'état
des Communes au XVIIe siècle et au XVIIIe
siècle. – Double question. - 1º De l'affranchissement
des communes. – État des villes du Ve au Xe
siècle. – Leur décadence et leur renaissance. –
Insurrection communale. – Chartes. – Effets sociaux et moraux
de l'affranchissement des communes. – 2º Du gouvernement
intérieur des Communes. – Assemblée du peuple. –
Magistrats. – Haute et basse bourgeoisie. – Diversité
de l'état des Communes dans les divers pays de l'Europe. VIIIe LEÇON.Objet de la leçon. – Coup d'œil sur l'histoire générale
de la civilisation européenne. – Son caractère distinctif
et fondamental. – Époque où ce caractère
commence à paraître. – État de l'Europe du
XIIe au XVIe siècle. – Caractère
des Croisades. – Leurs causes morales et sociales. – Ces
causes n'existent plus à la fin du XIIIe siècle.
– Effets des Croisades pour la civilisation. IXe LEÇON.Objet de la leçon. – Rôle important de la royauté
dans l'histoire de l'Europe, dans l'histoire du monde. – Vraies
causes de cette importance. Double point de vue sous lequel l'institution
de la royauté doit être considérée. 1º
Sa nature propre et permanente. – Elle est la personnification
du souverain de droit. – Dans quelles limites. - 2º Sa flexibilité
et sa diversité. - La royauté européenne semble
le résultat des diverses espéces de royauté. –
De la royauté barbare. - De la royauté impériale.
- De la royauté religieuse. - De la royauté féodale.
- De la royauté moderne proprement dite et de son véritable
caractère. Xe LEÇON.Objet de la leçon. – Tentatives pour concilier et faire
vivre et agir en commun, dans une même société,
sous un même pouvoir central, les divers élémens
sociaux de l'Europe moderne. - 1º Tentative d'organisation théocratique.
– Pourquoi elle a échoué. – Quatre obstacles
principaux. – Fautes de Grégoire VII. – Réaction
contre la domination de l'Église. – De la part des peuples.
– De la part des souverains. - 2º Tentative d'organisation
républicaine. – Républiques italiennes. –
Leurs vices. – Villes du midi de la France. – Croisade des
Albigeois. – Conféderation suisse. – Communes de
Flandre et du Rhin. – Ligue hanséatique. – Lutte
de la noblesse féodale et des communes. - 3º Tentative d'organisation
mixte. – États généraux de France. –
Cortès d'Espagne et de Portugal. – Parlement d'Angleterre.
– État particulier de l'Allemagne. – Mauvais succès
de toutes ces tentatives. – Par quelles causes. – Tendance
générale de l'Europe. XIe LEÇON.Objet de la leçon. – Caractère particulier du XVe
siècle. – Centralisation progressive des peuples et des
gouvernemens. - 1º De la France. – Formation de l'esprit
national français. – Du territoire français. –
Manière de gouverner de Louis XI. - 2º De l'Espagne. - 3º
De l'Allemagne. - 4º De l'Angleterre. - 5º De l'Italie. –
Naissance des relations extérieurs des États et de la
diplomatie. - Mouvement dans les idées religieuses. – Tentative
de réforme aristocratique. – Conciles de Constance et de
Bâle. – Tentative de réforme populaire. – Jean
Huss. – Renaissance des lettres. – Admiration pour l'antiquité.
École classique ou de libres penseurs. – Activité
générale. – Voyages, découvertes, inventions.
– Conclusion. XIIe LEÇON.Objet de la leçon. – Difficulté de démêler
les faits généraux dans l'histoire moderne. – Tableau
de l'Europe au seizième siècle. – Danger des généralisations
précipitées. – Causes diverses assignées
à la Réforme. – Son caractère dominant est
l'insurrection de l'esprit humain contre le pouvoir absolu dans l'ordre
intellectuel. – Preuves de ce fait. – Destinées de
la Réforme dans les différens pays. – Côté
faible de la Réforme. – Des Jésuites. Analogie des
révolutions de la société religieuse et de la société
civile. XIIIe LEÇON.Objet de la leçon. – Caractère général
de la révolution d'Angleterre. – Ses principales causes.
– Elle est plus politique que religieuse. – Trois grands
partis s'y succèdent. - 1º Du parti de la réforme
légale; 2º du parti de la révolution politique; 3º
du parti de la révolution sociale. – Ils échouent
tous. – De Cromwell. – De la restauration des Stuart. –
Du ministère légal. – Du ministère des roués.-
Du ministère national. – De la révolution de 1688
en Angleterre et en Europe. XIVe LEÇON.Objet de la leçon. – Différence et ressemblance
entre la marche de la civilisation de l'Angleterre et celle du continent.
– Prépondérance de la France en Europe dans les
XVIIe et XVIIIe – Au XVIIe par
le gouvernement français. – Au XVIIIe par le
pays lui-même. – Du gouvernement de Louis XIV. – De
ses guerres. – De sa diplomatie. – De son administration.
– De sa législation. – Causes de sa prompte décadance.
– De la France au XVIIIe siècle. – Caractères
essentiels de la révolution philosophique. – Conclusion
du Cours. Index | Table
analytique | Leçon II | Leçon
III | Leçon IV | Leçon
V | Leçon VI | Leçon
VII |
||||||||
![]() |
||||||||
note |